Comment vous êtes-vous intéressé à l’art aborigène ?
C’était à l’occasion de mon premier voyage en Australie, où j’étais allé assister à l’open de tennis de Melbourne. J’y ai visité une galerie qui s’appelait Kimberley Art. J’ai sympathisé avec le patron. J’y suis allé quasiment tous les jours et, à la fin, je lui ai acheté deux tableaux.
Comment vous fournissez-vous en œuvres d’art aborigène ?
Je vais en Australie tous les deux ans. J’y connais une ancienne infirmière des Flying Doctors qui emmène des groupes de collectionneurs et de directeurs de musées dans les différentes communautés, visiter les ateliers. C’est l’occasion alors d’acheter des œuvres.
Que vous apporte l’art aborigène que ne vous offre pas l’art actuel occidental que vous collectionnez aussi ?
En fait, c’est d’abord la vie des Aborigènes qui m’intéresse. Leur mythe du Temps du Rêve est une histoire très poétique et très touchante, celle d’un peuple en voie d’extinction qui est éminemment sympathique et convivial. Leur peinture me procure une émotion comme on en trouve peu dans l’art contemporain.
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Questions à... Jean-Pierre Courcol, Ancien président du CNAP, collectionneur d’art aborigène
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°632 du 1 février 2011, avec le titre suivant : Questions à... Jean-Pierre Courcol, Ancien président du CNAP, collectionneur d’art aborigène