L'oeil : Comment envisager l’œuvre dessiné du Lorrain au regard de sa peinture ?
Carel Van Tuyll : Contrairement à beaucoup d’autres peintres-dessinateurs du XVIIe siècle, il ne dessine pas seulement pour préparer ses tableaux. Il s’agit véritablement pour lui d’un moyen d’expression autonome, sans doute son préféré d’ailleurs. Son dessin est beaucoup plus personnel, plus accessible aussi, que sa peinture. Par ailleurs, il y ose plus de choses, il y met plus d’expérimentation.
Son dessin et sa main s’expriment-ils mieux grâce à une technique ou à un matériau ?
C.V. : Non. Parce qu’il tire le meilleur profit des différentes techniques à sa disposition. Les résultats sont évidemment très variés dans leurs effets, mais tous équivalents en qualité et en expressivité.
Ce triomphe du paysage idéalisé culmine-t-il dans une œuvre ?
C.V. : Il s’agit incontestablement du groupe formé par la réunion du tableau de la National Gallery of Scotland, Paysage avec Apollon et les muses, dit aussi Le Parnasse, et de l’ensemble de dessins préparatoires ou variantes déclinant cette composition.
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Questions à… Carel Van Tuyll
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°635 du 1 mai 2011, avec le titre suivant : Questions à… Carel Van Tuyll