Quel est le point de départ de cette exposition ?
Après notre précédente exposition sur Simon Vouet, nous souhaitions monter quelque chose autour de tableaux de Charles Coypel alors dans les réserves. Nous avons alors voulu développer une idée formulée en son temps par Antoine Schnapper sur ce que nous pensons être un renouvellement de la peinture d’histoire de l’époque.
Le patio central qui accueille l’exposition n’est-il pas à la fois un lieu approprié et difficile ?
Oui, il permet d’accrocher des tableaux de très grand format voire des tapisseries, une des forces de l’exposition, mais il manque d’intimité pour des œuvres plus petites. Le scénographe Alexandre Fruh a su parfaitement jouer de ces atouts et contraintes.
Outre la simple délectation, ces tableaux n’ont-ils pas aussi une dimension psychologique ?
Je le crois. L’expression appuyée des sentiments dans le théâtre et dans cette peinture peut jouer un rôle de transfert psychanalytique comme on dirait aujourd’hui, qui a d’ailleurs été théorisée au XVIIIe.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à… Adeline Collange-Perugi
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°634 du 1 avril 2011, avec le titre suivant : Questions à… Adeline Collange-Perugi