À l’occasion de l’exposition à la Galerie des enfants, l’écrivain Marie Desplechin et l’artiste ont cosigné un livre. Ou le récit d’une enfance qui fera d’Othoniel un artiste.
Elle raconte : « En général, le livre d’enfants en matière d’art est pédagogique ; on leur demande de dessiner comme Dubuffet ou de retrouver le petit lapin dans l’image. C’est une vraie plaie ! Nous voulions que le livre leur donne des images marquantes et des histoires. Bref, un livre antipédagogique, qui fasse confiance à l’œuvre. On a donc parlé. Et moi, j’ai noté. Jean-Michel se méfie un peu de l’enfance; mais son univers en est tout entier pénétré. Non pas parce qu’il est joli, qu’il y a des perles et des couleurs, mais parce qu’il parle du territoire de l’enfance, celui des terreurs et de l’émerveillement, celui des orifices et des métamorphoses. Tout ce que Jean-Michel évoque de pulsionnel, d’archaïque, qu’il met en œuvre et qu’il apprivoise avec du beau, c’est l’enfance dans ce qu’elle a de plus fascinant. »
Marie Desplechin et Jean-Michel Othoniel, Mon petit théâtre de Peau d’Âne, Éditions courtes et longues, 72 p., 19 euros.
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Othoniel vu par Desplechin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°634 du 1 avril 2011, avec le titre suivant : Othoniel vu par Desplechin