Aux Abattoirs à Toulouse, le rappeur Oli, du duo Bigflo et Oli, expose son « musée imaginaire ». Il présente cette exposition en forme de déambulation intime dans les collections du Frac Occitanie.
Avant que je sois célèbre, les équipes du musée me connaissaient comme un visiteur régulier. « Le monde imaginaire d’Oli » est né d’une amitié avec Laurence Darrigrand, responsable du service des publics. Elle suivait mes activités et me disait en riant qu’un jour j’exposerais aux Abattoirs ! Comme le musée avait envie de tester le format de la carte blanche pour mettre en lumière ses collections, on en a beaucoup discuté et le musée imaginaire s’est concrétisé.
J’ai fouillé longtemps dans Navigart [le portail en ligne des collections nationales d’art moderne et contemporain]. Au fil de mes recherches, j’ai eu l’envie de rattacher les collections du musée à ma propre histoire. J’ai voulu raconter mon enfance, ma famille, mes rencontres, et prendre par la main mon public qui n’a pas forcément l’habitude de voir des expositions.
Nous avons réfléchi à des œuvres à la forme impactante, avec un fond et un sens, comme le piano qui joue tout seul du Claude Nougaro. Je suis fier qu’on ait réussi à trouver un équilibre entre différents types d’artistes. L’exposition accueille entre 60 et 70 % de primo-visiteurs, c’est exceptionnel !
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Oli, rappeur : « J’ai eu envie de rattacher les collections du musée à ma propre histoire »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°784 du 1 avril 2025, avec le titre suivant : Oli, rappeur : « J’ai eu envie de rattacher les collections du musée à ma propre histoire »