ARLES
Après leur annulation en 2020, les Rencontres de la photographie d’Arles investissent à nouveau la ville mais dans une dimension plus réduite que de coutume : vingt-et-une expositions contre une quarantaine habituellement, avec Charlotte Perriand, Raymond Cauchetier, Sabine Weiss et Pieter Hugo en têtes d’affiche.
Le rapport entretenu par Hugo avec le portrait depuis ses débuts engage à une intéressante introspection. Il en va de même pour Charlotte Perriand, abordée au travers de ses photomontages et de ses engagements politiques, ou pour Raymond Cauchetier, photographe de la Nouvelle Vague décédé en février 2021. La rétrospective Sabine Weiss (97 ans le 23 juillet) revient quant à elle sur la carrière prolixe de la photographe et sur son regard. Passer à la vision de Smith projette dans un tout autre univers : celui d’une artiste qui interroge notre époque à travers la question de l’identité et du genre. Nombre d’expositions de la programmation abordent d’ailleurs la question de la représentation et de la perception, dont deux majeures pour leurs réflexions et travaux photographiques ou films rassemblés : « Masculinité : la libération par la photographie », produite par le Barbican Centre à Londres, et « Jazz Power », exposition élaborée à partir des archives de Jazz Magazine, du premier numéro en décembre 1954 à 1974. Rolf Art, galerie de Buenos Aires référencée pour ses artistes engagés politiquement, rassemble de son côté dans « Puisqu’il fallait tout repenser » d’autres combats, cette fois féministes, contre les discriminations ou régimes totalitaire en Amérique latine.
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L’insoutenable légèreté de l’être
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : L’insoutenable légèreté de l’être