Au tournant du XXe siècle, et plus encore durant les dernières années qui précèdent la Première Guerre mondiale, des groupes d’artistes deviennent les pionniers de la modernité. Leur succès, leur influence s’est bâtie durant une période où les bouleversements des structures sociales se sont fait fortement sentir.
De la création de Die Brücke en 1905 à l’établissement du Bauhaus de Weimar de 1919, ils ont façonné une conception radicalement nouvelle de l’art, se démarquant totalement de ce que l’on connaissait jusqu’alors, bouleversant des siècles de conventions et défendant des idéaux nouveaux qui vont au-delà de l’appréciation purement esthétique. L’exposition « Le Pouvoir des avant-gardes », organisée par le palais Bozar à Bruxelles, s’articule autour de ce bouillonnement d’énergie sans précédent de l’avant-garde internationale avec des groupes expressionnistes, comme Die Brücke et Blaue Reiter en Allemagne, le cubisme en France, le suprématisme et le constructivisme en Russie et le cubo-futurisme en Italie, et leurs génies créateurs : Mondrian, Munch, Duchamp, Delaunay, Léger, Ensor, Macke, Severini, Malevitch… Durant le parcours s’immiscent une vingtaine d’artistes contemporains, parmi lesquels Marlene Dumas, Luc Tuymans, Gerhard Richter, Sean Scully, Jeff Wall et Olafur Eliasson, qui entrent en dialogue avec un artiste de l’avant-garde historique dont l’œuvre fait écho à leur propre travail. Si certaines confrontations sont plus lisibles que d’autres, elles montrent néanmoins combien est prégnant, aujourd’hui encore, le rayonnement de l’avant-garde internationale .
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Le pouvoir des avant-gardes
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Abonnez-vous dès 1 €Palais des Beaux-Arts Bruxelles, Bozar, 23, rue Ravenstein, Bruxelles (Belgique), www.bozar.be
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°697 du 1 janvier 2017, avec le titre suivant : Le pouvoir des avant-gardes