Joan Miró est indissociable de l’histoire de la construction de la Fondation Maeght. Les premiers échanges épistolaires entre Aimé Maeght et l’architecte catalan Josep Lluís Sert se sont organisés grâce à son entremise.
Dans les jardins, La Caresse d’un oiseau et Personnage témoignent de leur côté de l’amitié avec Aimé Maeght, rencontré quand Miró rejoignit Braque à Varengeville (76) après la guerre. La monumentalité du Labyrinthe, son inscription dans la nature et son onirisme demeurent toutefois la création marquante de l’artiste en ces lieux. Car elle porte à la fois l’esprit qui a prévalu à la création de la fondation, l’imaginaire foisonnant de Miró et sa capacité de travailler aussi bien le fer, le bronze, le marbre, le verre que le béton ou la céramique. Le Labyrinthe est un univers en soi, bâti avec la complicité des céramistes Artigas, père et fils. De muret en muret, bassins d’eau, gargouilles, personnages, oiseaux, lézard, cerf-volant, cadran solaire et arc miroitant d’une porte forment un monde que l’on arpente à ciel ouvert. La ligne blanche peinte est un fil d’Ariane tout aussi fantasque. La restauration, entreprise et toujours en cours redonne aux œuvres leur éclat et la lumière du jour, selon l’heure, des ombres d’humeur facétieuse.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le “Labyrinthe”, de Miró
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Le “Labyrinthe”, de Miró