LYON
On a voulu, au XXe siècle, effacer les pigments des statues, les débarrasser de leurs accessoires et de leurs tissus pour mettre en valeur leurs qualités sculpturales.
Mais, au Musée des confluences, les arts africains reprennent des couleurs. Ce parcours original et stimulant ne se contente pas de mettre l’accent sur l’importance de la polychromie dans l’esthétique africaine, il en révèle les codes et la dimension symbolique et politique, dans les masques anciens comme dans les marionnettes de rue, dans les habits traditionnels comme dans la Sape.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : L’Afrique en couleurs