Après de longues et délicates discussions entre la Réunion des musées nationaux et le CamÂbodge, pays toujours secoué par des conflits politiques, 113 chefs-d’œuvre d’art khmer sont exposés au Grand Palais. 66 pièces insignes du Musée de Phnom Penh, dont certaines ont été restaurées pour l’occasion, rejoignent celles du Musée Guimet. En réunissant les deux collections les plus prestigieuses au monde, cette exposition représente un petit miracle : la dernière manifestation de cette ampleur remonte à 1931, date de l’Exposition universelle de Paris.
PARIS. Angkor Vat et l’art khmer ont toujours exercé une irrésistible fascination sur l’œil occidental alors qu’ils restent en fait relativement méconnus. Exclusivement religieuse, la statuaire khmère décline, il est vrai, avec force détails une iconographie bouddhiste et hindouiste d’une rare complexité. Certains chercheurs ont qualifié cet art de monotone. C’était méconnaître la profonde originalité d’un langage plastique, puissant et vigoureux, s’affranchissant au fil des siècles du modèle indien pour mieux le transcender.
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Fascination khmère
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°33 du 1 février 1997, avec le titre suivant : Fascination khmère