Réseau d’échange et de partage entre musées régionaux français et américains, Frame joue le rôle d’un sésame pour la coproduction d’expositions entre des établissements habituellement peu enclins à se séparer de leurs œuvres. Selon Francis Ribemont, directeur du Musée des beaux-arts de Rennes, le plus grand avantage de Frame consiste en sa gratuité. À l’heure où les musées se livrent une guerre sans merci à coups d’expositions temporaires, les demandes de prêts se multiplient et certaines institutions des plus prestigieuses n’hésitent plus à demander une contrepartie sonnante et trébuchante, pudiquement appelée « frais administratifs ». Devant l’usage croissant de cette pratique, Francis Ribemont a orchestré la création d’un réseau de musées de l’arc Atlantique sur le modèle de Frame, mais cette fois « de Glasgow à Faro », et réfléchit actuellement à un premier projet d’exposition.
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De l’avantage de Frame
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°276 du 29 février 2008, avec le titre suivant : De l’avantage de Frame