Sur un axe peu commun et a priori aride, voire biaisé, la Triennale Art & Industrie explore la convergence entre création et monde industriel.
L’événement associe le Fonds régional d’art contemporain Grand Large – Hauts-de-France (Frac), et le Laac, musée initié dans les années 1970-1980 par un ingénieur passionné d’art autour d’une collection soutenue par des entreprises locales mécènes. Après « Gigantisme » en 2019, cette deuxième édition, intitulée « Chaleur humaine/Consciences énergétiques », se déploie dans la monumentale « halle P2 » du Frac ainsi que dans l’espace urbain. L’exposition, dont le commissariat a été confié à deux commissaires, Anna Colin et Camille Richert, assistées de Henriette Gillerot, réunit des œuvres de commande avec d’autres issues des fonds du Centre Pompidou et du Centre national des arts plastiques. En tout, plus de 250 œuvres réalisées par 130 artistes de toutes générations : des artistes historiques, notamment Joseph Beuys, Bernd & Hilla Becher, Chris Burden, Robert Filliou ou Gina Pane ; des artistes reconnus, tels El Anatsui, Giuseppe Penone ou Vera Molnár, mais aussi Caroline Achaintre, Sammy Baloji, Valérie Belin, Michel Blazy, Myriam Mihindou, Laure Prouvost et, enfin, une génération née dans les années 1980 comme Io Burgard, Tiphaine Calmettes ou Benoît Piéron. Prenant pour point de départ, et de bascule, l’année 1972, qui marque la fin des Trente Glorieuses, cette triennale évoque autant le réchauffement climatique inéluctable que la solidarité qui nous lie les uns aux autres.
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Chaleur humaine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°766 du 1 juillet 2023, avec le titre suivant : Chaleur humaine