Pourquoi les artistes se sont-ils remis au dessin ?
Car c’est simple d’un point de vue économique ! Des artistes qui travaillaient sur d’autres médiums n’hésitent plus à revenir à la feuille et au crayon. Dans la vidéo ou la photographie, il faut des dizaines de partenaires, des producteurs. Avec le dessin, ils peuvent travailler seuls, sans faire intervenir une équipe. C’est aussi à la portée des jeunes artistes qui n’ont pas beaucoup d’espace de travail.
Comment expliquez-vous l’engouement du public ?
Les gens peuvent acheter des œuvres originales moins chères que la photographie. Il y a aussi un retour à l’idée de matière, une envie de voir du papier. Après l’engouement pour la photographie et sa surface froide et glacée, on revient à des formats humains, à une échelle plus modeste.
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Anne Barrault, Galeriste, 22, rue Saint-Claude, Paris IIIe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°601 du 1 avril 2008, avec le titre suivant : Anne Barrault, Galeriste, 22, rue Saint-Claude, Paris IIIe