Edvard Munch : L'œil moderne

Avec son exposition Edvard Munch, L’œil moderne, le Centre Georges Pompidou tente d’apporter un nouveau regard sur l’œuvre du peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944). Son œuvre la plus célèbre Le Cri, d’ailleurs absente des cimaises, a donné à l’artiste l’image d’un peintre solitaire et tourmenté. Le Centre Georges Pompidou a, au contraire, choisi de mettre l’accent sur une autre facette de sa personnalité : celle d’un homme ouvert sur le monde qui l’entoure et fasciné par les perspectives offertes par les nouveaux médiums artistiques tels que la photographie ou le cinéma.

Le parcours est organisé en 11 sections thématiques, qui correspondent chacune à des « indices de modernité » repérés dans l’œuvre d’Edvard Munch. Le mouvement, la répétition du motif, l’étude de la lumière, le théâtre, l’actualité politique, l’autoportrait, autant de sujets qui ont permis au peintre norvégien de sortir d’un style académique pour se diriger vers des compositions plus novatrices. Parmi les exemples probants, Femme en pleurs, Le soleil ou Travailleurs rentrant chez eux montrent les expérimentations picturales effectuées par l’artiste suédois.

L’exposition Munch, L’œil moderne présente 140 œuvres dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirage d’époque, une trentaine d’œuvres sur papier, des films et l’une des rare sculptures de l’artiste. La plupart des œuvres proviennent du Musée Munch d’Oslo et du Musée national d’Oslo.

Le commissariat est assuré par deux conservateurs du Centre Georges Pompidou : Angela Lampe, chargée des collections modernes et Clément Chéroux, du cabinet de la photographie.