Picasso, l’éternel féminin

Le musée des Beaux-arts de Quimper met en lumière l’importance du modèle féminin dans l’œuvre gravée picassienne.

Célèbre avant tout pour ses chefs-d’œuvre picturaux, Pablo Picasso (1881-1973) s’est également consacré à d’autres formes artistiques, dont l’estampe, un médium à travers lequel il a pu exprimer différemment, comme dans un journal intime, son goût pour le modèle féminin et l’érotisme. Entre 1899 et jusqu’à sa mort, il a ainsi produit plus de 2000 gravures dans toutes les techniques, expérimentant et jouant sans cesse de leur liberté formelle pour développer ses thématiques privilégiées, dont le motif central de la femme. Le musée des Beaux-arts de Quimper présente ainsi une sélection principalement issue des collections graphiques de la Fondation Picasso de Malaga qui décline les multiples variations que l’artiste a réalisées autour de « l’éternel féminin ». Constitué avant tout d’eaux fortes et de lithographies, le parcours dévoile près de 70 estampes réalisées entre les années 1930 et 1970, mises en relation avec plusieurs huiles sur toile prêtées par des musées français. L’occasion pour le visiteur de découvrir combien les femmes de la vie de Picasso, réelles ou rêvées, ont compté dans sa production artistique.

Nombre d’œuvres : environ 70
Commissariat : Guillaume Ambroise, conservateur en chef, directeur du musée des beaux-arts de Quimper ; José Mª Luna Aguilar, directeur de la Fondation Picasso, Ayuntamiento de Malaga
Catalogue : coédité avec le musée des Beaux-arts de Pau, 128 p.