Fernand Léger : Reconstruire le réel, 1924 – 1946

Le musée national Fernand Léger poursuit son exploration de l’œuvre de l’artiste et met en évidence ses accointances insoupçonnées avec les Surréalistes.

En collaboration avec le musée des Beaux-arts de Nantes, où elle sera présentée à l’été 2014, le musée national Fernand Léger de Biot poursuit l’analyse de l’œuvre de l’artiste phare de la modernité française. La présente exposition met en exergue une dimension peu connue de sa carrière : son accointance avec les préceptes surréalistes dans sa production des années 1920 à l’immédiat après-guerre. Figure de proue du réalisme, Léger semble à première vue bien éloigné des préoccupations esthétiques des membres de la bande de Breton. Et pourtant ses associations d’objets déroutantes, les ruptures d’échelle dans ses compositions et la présence d’objets flottants ainsi que de formes biomorphiques incitent à relire son œuvre de cette période à l’aune de sa connivence avec les Surréalistes. Ami de plusieurs membres du groupe – dont Man Ray ou Ernst – Léger retrouve lors de son exil aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs artistes rattachés à ce courant et expose notamment avec eux à New York. L’exposition s’interroge sur cette dimension de son œuvre et propose un regard renouvelé sur cette production peu étudiée.

Commissaires : Diana Gay, conservateur au musée national Fernand Léger, et Claire Lebossé, conservateur chargé de l’art moderne au musée des Beaux-arts de Nantes, et Nelly Maillard, chargée des collections au musée national Fernand Léger.
Catalogue : Editions de la Rmn-Grand Palais, 136 p, 35€