Nature et idéal : le paysage à Rome, 1600 - 1650

Avec l’exposition, Nature et idéal : le paysage à Rome, 1600-1650, le Grand Palais se propose de revenir sur la naissance d’un genre pictural, celui du paysage. L’exposition du Grand Palais célèbre l’émergence de la peinture de paysage au cours de la première moitié du XVIIe siècle romain. Révélant ainsi la contribution des plus grands peintres de l’époque à l’élaboration des différents types de représentation d’une nature idéalisée.

L’exposition du Grand Palais consacrée au paysage illustre les prémisses et évolutions d’une catégorie fondamentale pour l’histoire de la peinture. La présence de la culture classique, le naturalisme nordique et l’inspiration vénitienne, la multiplication des vues de paysage et l’introduction des scènes de genre, la campagne et les marines, la restitution des effets de lumière et d’atmosphère, tout cela est traité au travers d’œuvres de Carrache, Rubens, Le Lorrain ou encore Poussin. Entre mythe et histoire, le paysage se transforme et se parfait.

A Rome, entre 1600 et 1650, le paysage quitte le simple statut d’élément décoratif pour devenir le sujet principal de compositions abouties. Puis, dès le milieu du XVIIe siècle, le paysage peint est reconnu comme un art prestigieux, par les cours pontificales et pour les collections aristocratiques.

L’exposition Nature et idéal : le paysage à Rome, 1600-1650 est organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée du Louvre et le musée du Prado. Elle sera présentée à Madrid de juillet à septembre 2011. Le commissariat de l’exposition est conjointement assuré par Stéphane Loire, conservateur du département des peintures du musée du Louvre, et Andres Ubeda De Los Cobos, conservateur en chef au musée national du Prado.

L’exposition présente près de 80 peintures et 30 dessins, provenant principalement des collections du musée du Louvre et du musée du Prado, mais également de nombreuses collections publiques et privées.