Dans l'intimité des frères Caillebotte. Peintre et photographe

Le musée Jacquemart-André présente une exposition intitulée Dans l’intimité des frères Caillebotte, peintre et photographe. Grâce à la peinture de l’un et à la photographie de l’autre, cette exposition permet une découverte intime de l’univers artistique de Gustave et Martial Caillebotte.

Dans l’intimité des frères Caillebotte, peintre et photographe propose une approche inédite de l’œuvre des Caillebotte. Si la peinture de Gustave Caillebotte est célèbre, les photographies de son frère sont assez peu connues. L’exposition permet donc de revisiter l’œuvre du premier, tout en explorant l’œuvre du second. En réunissant leurs œuvres respectives, le musée Jacquemart-André se propose également de parcourir les différents aspects de leur héritage artistique, leurs sources d’inspiration communes et leur choix identique de sujet.

La confrontation des tableaux de Gustave et des photographies de Martial révèle à la fois l’intimité de leur relation et la modernité d’un siècle. Au-delà de la grande affection, des affinités profondes et passions partagées qu’unissent ces deux frères, leurs deux œuvres sont le témoignage d’un art de vivre et d’une époque en mutation, qui sont des thématiques chères aux artistes impressionnistes.

Les photographies de Martial reproduisent les sujets représentés dans les toiles de Gustave. Que ce soit dans les rues de Paris ou sur les bords de l’eau, c’est leur quotidien et leur environnement qui sont révélés. Dans les peintures autant que sur les photographies, c’est l’effervescence de l’urbanisme nouveau et la douceur des loisirs familiaux qui transparaissent.

Selon une scénographie originale et moderne, le musée Jacquemart-André expose plus de 35 toiles et près de 150 tirages, prêtés par des collections privées et publiques. Les tirages présentés ont été réalisés à partir des originaux du photographe et certaines des toiles rassemblées sont visibles par le public pour la première fois.

Le commissariat de l’exposition est assuré par Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du musée Jacquemart-André, et Serge Lemoine, historien de l’art du XXe siècle.