Dossier
Le paradoxe n’est qu’apparent. En principe on achète de l’art dans les périodes optimistes, lorsque le sentiment d’enrichissement prévaut. Mais alors que 2011 a été l’année de toutes les secousses (révoltes arabes, catastrophe de Fukushima au Japon, tempête financière, crise de l’euro..),
le marché de l’art, lui, se porte plutôt bien. En réalité, c’est surtout le haut du marché qui est en forme, là où la demande (de plus en plus forte) excède une offre (de plus en plus faible) en marchandises d’exception.
La situation est également plus contrastée entre la France et les États-Unis ou l’Asie, comme entre les grandes maisons de ventes et les marchands, qui vendent de gré à gré. Mais s’il existe moins d’irrationalité dans ce marché qu’on ne le pense, il n’est pas facile pour autant de dresser
des perspectives. Ce dossier livre cependant quelques clefs de compréhension d’un secteur dont
la mondialisation, autre paradoxe, profite aussi aux vieilles économies.
Entretien
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