AL ANBAR (IRAK) [24.03.09] – L’assèchement dramatique de l’Euphrate en Irak met au jour des sites archéologiques inconnus des archéologues.
Une sécheresse d’une rare intensité sévit depuis cet été en Irak, et provoque l’assèchement de l’Euphrate. Dans la province d’Al-Anbar, traversée par le fleuve et considérée comme le berceau de la civilisation, des ruines émergent peu à peu du barrage-réservoir créé par Saddam Hussein, aujourd’hui asséché à plus de 90%, selon la New Public Radio. Si certains sites étaient connus des archéologues avant leur engloutissement par le barrage, beaucoup sont découverts pour la première fois.
Ainsi, les archéologues trouvent des objets datant aussi bien de l’époque sumérienne que de l’époque romaine, comme des tombes pré-chrétiennes creusées dans la roche, des ruines architecturales, des bijoux, des pièces de monnaie ou d’anciens documents.
« Tout le monde croyait qu’Al-Anbar n’était qu’un désert sans importance historique, mais nous avons découvert que cette partie du territoire était une des zones les plus importantes d’Irak du point de vue archéologique. C’était la première zone irakienne sédentarisée », a déclaré le directeur du département des Antiquités de la province d’Al Anbar, Ratib Ali al-Kubaisi. A présent, celui-ci va demander au gouvernement irakien de financer de nouvelles fouilles archéologiques et de protéger les différents sites d’éventuels pilleurs.
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Des trésors archéologiques révélés par la sécheresse irakienne
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