FLORENCE (ITALIE) [08.03.12] – De récentes analyses chimiques effectuées sur l’une des statues les plus célèbres au monde démontrent que celle-ci présente des traces de polychromie.
Aujourd’hui d’un blanc immaculé, La Vénus de Médicis était autrefois peinte. Cheveux colorés à la feuille d’or, lèvres rouge rubis, la statue devait représenter la déesse de l’Amour de façon très réaliste, estime Fabrizio Paolucci, chef du département des antiquités classiques du Musée des Offices.
Dans le cadre d’une restauration de la sculpture, les chercheurs du Musée des Offices de Florence (où est conservée l’œuvre) et des universités de Modène et de Reggio ont mis à jour des traces infimes de peinture et de feuille d’or. Ils ont également découvert des trous dans les lobes des oreilles, indiquant que la statue portait des boucles d’oreilles.
Toutes ces décorations ont disparu lors d’une restauration un peu trop « zélée » vers 1815, lorsque la France a rendu la sculpture à l’Italie.
De grandeur nature, l’œuvre date de l’Empire romain (1er s. avant J.-C.) mais il s’agit d’une copie d’un bronze hellénistique (Grèce, IVe-IIIe s. avant J.-C.) probablement réalisé par un élève de Praxitèle. La sculpture représente Vénus (ou Aphrodite), déesse de l’Amour, sortant de l’eau après sa naissance ; nue, elle tente de se cacher du regard du spectateur avec ses mains. Longtemps exposée à Rome, La Vénus de Médicis, jugée trop érotique par le Pape, partit pour Florence en 1667.
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Des analyses montrent que la Vénus de Médicis était polychrome
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Abonnez-vous dès 1 €Johann Zoffany - La Tribune des Offices (1772-78) - © Photo : Windsor - 2007