L’Ardèche n’est pas le département le plus référencé en matière d’art contemporain. Pourtant, le sentier des Lauzes dans la vallée de la Drobie est un chemin de randonnée où l’on croise Le Belvédère des lichens de Gilles Clément, Le Silence des lauzes de Christian Lapie et La Transcription musicalede la structure des arbres de Giuseppe Penone.
À Saint-Martin-de-Valamas, toujours dans le parc naturel régional des monts d’Ardèche, c’est La Nouvelle Manufacture-Espace d’arts, installée dans une ancienne fabrique à bijoux, qui accueille les artistes. L’exposition Samuel Rousseau programmée en juillet s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de l’inauguration d’un autre parcours d’art contemporain tout juste créé à l’intérieur du parc, cette fois sur 120 km de la ligne de partage des eaux, ligne invisible connue des géographes. À pied le long du GR 7 ou en voiture, le chemin est balisé. On peut se laisser guider par le GéoPoéticSociety, GPS imaginé par le collectif Toplamak. À l’extrême nord s’inscrit dans le paysage La Tour à eau de Gilles Clément et, au Béage, sur la façade en ruine de la chartreuse de Bonnefoy, l’intervention a minima de Stéphane Thidet. Tout aussi discrète est l’intervention à la feuille d’or de Felice Varini sur les murs de l’abbaye cistercienne de Mazan ou celle d’Olivier Leroi au mont Gerbier-de-Jonc, source de la Loire. À Saint-Laurent-les-Bains, c’est Huang Yong Ping qui devise avec l’abbaye de Notre-Dame-des-Neiges.
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Dans la coulée de la ligne de partage des eaux
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Dans la coulée de la ligne de partage des eaux