PARIS
Yves Robert quitte de manière anticipée la direction de l’établissement en dépit d’un bilan qu’il juge positif.
Yves Robert vient de quitter son poste de directeur du Centre national des arts plastiques qu’il occupait depuis cinq ans. Il s’en explique et fait le bilan de son action.
Pourquoi quittez-vous votre poste un an avant la fin de votre mandat ?
Pour rejoindre ma famille à Lyon.
Quel bilan dressez-vous de vos cinq années passées au sein du CNAP ?
Je suis fier de notre bilan. Ces cinq ans voient l’aboutissement du projet d’un « nouveau CNAP » à Pantin. Cette installation est l’opportunité d’un vaste chantier de collection qui commence ces prochains jours. J’ai souhaité ouvrir le CNAP par de nombreux partenariats avec l’ensemble des acteurs privés et publics de l’art en région comme à Paris. Pareillement, au-delà de la mise en ligne des collections, nous avons aidé et accompagné de nombreux projets avec la Bibliothèque Kandinsky, le Festival international de cinéma de Marseille, le programme « Suite » …
Le nom de Béatrice Salmon, directrice adjoint chargée des arts plastiques au sein de la direction générale de la création artistique est évoqué pour vous succéder à la tête du CNAP. Est-ce exact ?
Je ne suis pas en mesure de répondre. Le ministre n’a pas encore semble-t-il validé les propositions de la Direction générale de la création.
Ne craigniez-vous pas que votre remplacement prenne beaucoup de retard comme dans d’autres établissements ?
Je ne vois aucune raison à ce que cela tarde. Les missions, l’économie et le développement du CNAP sont clairs. La personne qui sera choisie devra s’inscrire dans la continuité de ce que nous avons construit collectivement durant ces dernières années. D’autant que cette ligne directionnelle a été jugée concluante au niveau du ministère, qu’il s’agisse du projet de relocalisation du CNAP à Pantin, de la mise en ligne des collections ou de la politique partenariale. De mon point de vue, il faut une personne familière avec la gestion d’une collection et en capacité de fédérer les équipes sur ce projet un peu lourd. En ce qui concerne le projet architectural signé Bruther et DATA, l’APD (l’avant-projet définitif) est en cours de finalisation.
L’autre enjeu du site de Pantin est son extension de 7 000 m² pour abriter certaines pièces du Mobilier national. Où en est-on ?
L’installation de réserves dans l’espace de stockage du 2e étage et la mutualisation des opérations ayant trait à la gestion des œuvres de leur arrivée à leur stockage ont été validées. Le Mobilier national profitera des équipements du CNAP. C’est la première fois qu’un établissement public accueille un autre établissement, du moins certaines de ses fonctions. Le calendrier précis reste encore à définir.
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Yves Robert « fier de son bilan » à la tête du CNAP
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