VENISE / ITALIE
Commissaire de la 58e Biennale de Venise, Ralph Rugoff a donné à l’exposition internationale un intitulé sibyllin : « May You Live in Interesting Times », allusion à un pseudo-anathème chinois devenu un cliché de la diplomatie occidentale.
Ambiguïté des discours, indétermination liée aux fake news, précarité propre à l’époque contemporaine…, autant de pistes à explorer pour les soixante-dix-neuf artistes invités, moins nombreux, donc, que lors de l’édition précédente, qui en comptait cent vingt. On note également que plus d’un tiers d’entre eux sont nés dans les années 1980, tandis que, comme le rappelle le président de la Biennale, Paolo Baratta, « la moitié de notre public a moins de 26 ans ». À la tête de la Hayward Gallery, l’un des principaux lieux d’expositions publics de Londres, depuis 2006, Ralph Rugoff, qui, en 2015, fut le directeur artistique de la XIIIe Biennale de Lyon (« La Vie moderne »), pense sans doute à ces jeunes visiteurs lorsqu’il imagine que l’art peut faire office de « guide pour vivre et penser », et que sa puissance ne réside pas tant dans les formes qu’il prend que dans les possibilités d’échanges qu’il suscite.
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À Venise, une exposition internationale plus jeune
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°723 du 1 mai 2019, avec le titre suivant : À Venise, une exposition internationale plus jeune