PARIS
Photographie - Simon Baker aurait dû prendre en 2013 la succession de Quentin Bajac à la direction du cabinet de la photographie du Musée national d’art moderne.
Face aux tergiversations qu’avait provoquées le choix d’Alain Seban, alors président du Centre Pompidou, le conservateur de la photographie de la Tate renonça au poste, mais se vit promu par son employeur à Londres « senior curator, international art (Photography) ». Cinq ans plus tard, son élection à l’unanimité à la direction de la Maison européenne de la photographie le voit cette fois bel et bien rejoindre Paris. Le sujet de sa dernière exposition à la Tate (les relations entre l’abstraction et la photographie sur un siècle de création) est à l’image du travail qu’il a accompli au sein de l’institution. En neuf ans à peine, le premier conservateur photographie de la Tate, professeur en histoire de l’art à ses débuts, a en effet rompu avec les approches traditionnelles en replaçant le médium dans l’histoire de l’art et le livre photo au cœur de la création photographique. En témoignent les sujets de ses expositions, la collection qu’il a créée mais aussi l’accueil du festival Offprint au sein de la Tate Modern et l’entrée de la collection de livres photo de Martin Parr. La programmation 2019 de la Mep portera sa griffe. Simon Baker, familier des Rencontres d’Arles où il a signé ces trois dernières années des expositions marquantes, dont deux sur la photographie japonaise, avait choisi de ne rien proposer cette année. Sans doute par anticipation d’un été qui risquait d’être chargé.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Simon Baker - Photographie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°711 du 1 avril 2018, avec le titre suivant : Simon Baker - Photographie