Photographie

Questions à... Didier Brousse

Galerie Camera Obscura

Par Christine Coste · L'ŒIL

Le 21 décembre 2017 - 185 mots

 

Constatez-vous un engouement pour la photographie japonaise ?

Certainement. L’intérêt et la curiosité manifestés pour le livre photo, particulièrement créatif et inventif au Japon, l’ont favorisée, soutenue.
 

Jusqu’il y a peu, la visibilité et la cote d’un photographe japonais passaient d’abord par les États-Unis ou par l’Europe. Pour quelles raisons ?

En raison d’un marché pendant longtemps inexistant malgré une scène particulièrement active et créative. Quand ce marché a commencé à exister à la fin des années 1970, il s’est intéressé par ailleurs davantage aux photographes américains ou européens que japonais. Cas de la Galerie PGI, créée en 1979, avec laquelle nous avons eu un projet de portfolio Ueda. C’est d’ailleurs l’intérêt manifesté par les Occidentaux pour la photographie japonaise lors de leur séjour à Tokyo qui a poussé les enseignes à s’intéresser à la scène nationale.
 

La limitation du nombre de tirages est apparue plus tardivement qu’en Occident, dans les années 2000. Pourquoi ?

Du fait que le marché n’existait pas, et que l’usage des tirages était destiné aux livres, aux revues, pas aux murs d’une galerie ou d’un musée.

 

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°708 du 1 janvier 2018, avec le titre suivant : Questions à... Didier Brousse

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