Sensible au projet du Quai Branly, le gouvernement de Nouvelle-Zélande a souhaité faire un don à la future institution française.
Dépêché sur place, Yves Le Fur, directeur adjoint responsable des relations culturelles et scientifiques du Quai Branly, a sélectionné les travaux de Michael Parekowhai et de Fiona Pardington, deux jeunes photographes néo-zélandais dont les approches sont radicalement différentes. Si Michael Parekowhai avoue utiliser la photographie comme simple médium pour s’interroger de manière générale sur les images du quotidien et la valeur profonde de notre environnement, Fiona Pardington pratique la photographie comme un art à part entière. Dans une série de dix-sept clichés, elle s’intéresse aux hei-tiki, ces pendentifs de jade très précieux dans la culture maorie. Jouant avec la lumière, Fiona Pardington, qui a choisi de travailler en noir et blanc, donne vie à ces objets magiques transmis de génération en génération. Au musée, les travaux des deux photographes seront reproduits sur de gigantesques panneaux, de manière à être visibles depuis l’extérieur. C’est aussi l’occasion pour lui d’affirmer son ouverture aux arts contemporains. « Nous sommes plusieurs conservateurs à nous intéresser à la création contemporaine, précise Yves Le Fur. Au fil des opportunités, les œuvres d’artistes vivants du monde entier feront leur entrée dans le musée. »
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Ouverture aux arts contemporains
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°217 du 10 juin 2005, avec le titre suivant : Ouverture aux arts contemporains