BRUXELLES / BELGIQUE
Journaliste, puis fondatrice d’une maison d’édition avant de se tourner vers l’art, Nathalie Guiot cultive le goût de l’aventure.
Issue d’une grande famille entrepreneuriale du Nord, cette Française, aujourd’hui installée à Bruxelles, a commencé à collectionner l’art contemporain il y a une dizaine d’années. « Je suis très sensible au travail de la matière, à la physicalité du geste, à la plasticité du langage », précise-t-elle, citant volontiers dans son panthéon de nombreux noms de femmes telles Cathryn Boch, Caroline Mesquita, Farah Atassi ou Agnès Thurnauer. Mais « acheter et posséder ne peuvent être une fin en soi. » Très vite, elle ressent le besoin de « se poser ». Naît alors l’envie de créer un lieu dédié à l’art. Un lieu qui ne se résume pas à la monstration d’œuvres, mais qui permette aussi de « se rencontrer, échanger, prendre le temps de réfléchir avec les artistes et le public ».
En 2017, la Fondation Thalie ouvre ses portes. Ce nouvel espace bruxellois très intime, installé dans l’ancienne maison-atelier d’une sculptrice, accueille des artistes en résidence, autour de problématiques sociétales brûlantes comme, prochainement, le rôle de l’artiste dans l’Europe de demain. En parallèle, la programmation favorise la transversalité des disciplines, des arts plastiques à la musique, en passant par la philosophie et la littérature. Avide de nouveaux défis aux côtés des artistes, Nathalie Guiot poursuivra le compagnonnage de Lionel Estève en soutenant son projet en direction des communautés en difficulté pour la prochaine Biennale de Lyon.
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Nathalie Guiot, collectionneuse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°725 du 1 juillet 2019, avec le titre suivant : Nathalie Guiot, collectionneuse