Photographe du corps des femmes entre eau et lumière, Lucien Clergue est aussi une grande gueule. Il frappe du poing sur la table, gronde ou chante.
Grâce à cet Arlésien de souche qui fête ses 65 ans cet été, les Rencontres photographiques, nées il y a tout juste trente ans, sont devenues une grande affaire de famille. Au départ, un carnet d’adresses. On est entre amis, on invite les amis.
De ses fréquents voyages aux États-Unis où il expose et donne des cours à l’université, il ramène l’idée de workshops ou ateliers photo. En Arles, on croise les Brihat, Sudre, Weston, Brassaï ou Ansel Adams. Pourtant, dans le brouhaha de ses activités, le violoniste qu’il est aussi, trouve le temps de réaliser des films sur ses amis Manitas de Platas ou Picasso (Guerre, amour et paix, 1971), d’illustrer des livres sur des poèmes d’Eluard, de Cocteau ou sur la tauromachie, une autre de ses passions. Cet homme de l’art est aussi collectionneur de photographies, d’estampes et d’affiches. L’âme des Rencontres ? Lucien Clergue évidemment.
Exposition « Lucien Clergue » chez Olivier Van Acker-Le Lec, 2, rue Réattu, Arles, 7-30 juillet et soirée « Mes 30 festivals » au Théâtre antique le 11 juillet.
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Lucien Clergue, l'initiateur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Lucien Clergue, l'initiateur