«Â Le béton brut est né de l’Unité d’habitation de Marseille », écrivait Le Corbusier à José Luis Sert en 1962, en évoquant le chantier de la Cité radieuse.
MARSEILLE - Marseille, que l’architecte a profondément marquée avec cette réalisation, présente dans le cadre de MP 2013 son travail des vingt dernières années (1945-1965), durant lequelles son engagement s’est tourné vers un nouveau vocabulaire et un parti pris esthétique, que l’on a qualifié par la suite de « brutaliste » en évoquant Ronchamp, Sainte-Marie de la Tourette ou Chandigarh. Riche, l’exposition présente croquis, dessins, plans, peintures, sculptures, maquettes, photographies et films pour appréhender cette question architecturale en relation avec les arts plastiques. Jacques Sbriglio, commissaire de l’exposition, signe également la scénographie, très architecturée et ouverte sur l’extérieure. Tourné vers la Méditerranée et une partie de la ville, le J1, pôle d’embarquement plusieurs fois emprunté par le Corbusier pour ses voyages (notamment pour celui du Congrès international d’architecture moderne de 1933 à Athènes) est un écrin admirable, baigné de lumière qui révèle l’importance des matières, des formes, des couleurs et de la vérité des matériaux.
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Le Corbusier revient à Marseille
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Abonnez-vous dès 1 €jusqu’au 22 décembre, au J1, Place de la Joliette, boulevard du Littoral, 13002 Marseille, www.mp2013.fr/j1/, tlj sauf lundi, 12h-18h. Catalogue, Éditions Parenthèses, 282 pages, 29 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°402 du 29 novembre 2013, avec le titre suivant : Le Corbusier revient à Marseille