Art contemporain

L’Arc de Bernar Venet, boudé en France, installé en Belgique

Par Jean-Christophe Castelain · Le Journal des Arts

Le 14 novembre 2019 - 177 mots

Commande publique. L’artiste vient d’inaugurer la plus grande commande publique d’Europe.

Inspirée de ses célèbres sculptures en acier Corten que les visiteurs du château de Versailles avaient pu apprécier en 2011, l’Arc majeur donne l’impression, ainsi que l’a voulu l’artiste, d’enserrer la route. Ce sont en réalité deux arcs de longueur différente qui ont été installés au sommet d’une côte sur l’autoroute qui relie la Belgique au Luxembourg au kilomètre 99. « Je voulais qu’on le voie de très loin », dit l’artiste. L’œuvre est une prouesse technique. Il a fallu 6 500 heures de travail, 200 tonnes d’acier et 1 000 mètres cubes de béton pour réaliser et poser l’arc d’une largeur de 225 cm. Le budget, de plus de 2 millions d’euros, a été financé par le principal mécène et fabricant de l’œuvre, la fondation belge John Cockerill créée par le groupe sidérurgique CMI. L’Arc avait été conçu il y a plus de trente ans pour l’autoroute du Sud en France. Mais il n’avait pu être réalisé, malgré le soutien à l’époque du ministre Jack Lang.
 

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°533 du 15 novembre 2019, avec le titre suivant : L’Arc de Bernar Venet, boudé en France, installé en Belgique

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