Peintre - Première marchande d’art à avoir montré le travail de Gaël Davrinche, Sabine Vazieux accueille une nouvelle fois les œuvres du peintre dans sa galerie du premier arrondissement parisien.
Elle nous donne ainsi une occasion singulière de montrer l’évolution de son parcours, depuis les années 2000, à travers le thème du portrait. Cher à Davrinche, ce motif est ici décliné sous nos yeux d’après une proposition d’Olivier Kaeppelin, commissaire de cette exposition intitulée « Faire face » [catalogue édité aux éditions Lord Byron]. Par le choix des œuvres, l’accrochage révèle la permanence et la diversité des approches de la figure dans le travail de l’artiste de 2011 à 2017. Entre réalisme et expressionnisme, on y retrouve représentées les grandes séries qu’il a peintes, comme celle des Revisités, Portraits et accessoires,Under the Skin ou Kalashnikov. Des peintures dont la force d’expression fait écho à la violence. La violence de l’intériorité humaine, mais aussi la violence de l’actualité déchirée entre les guerres et la déshumanisation de notre monde consumériste. « Le portrait est et restera toujours, selon moi, une interrogation sur l’humanité dans sa diversité, ses mystères, sa beauté, ses erreurs, son inhumanité, ses questions existentielles, explique Gaël Davrinche. Aujourd’hui plus encore, cette question revient sur le devant de la scène, avec la pandémie et les difficultés que nous traversons tous. » Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Gaël Davrinche enseigne le dessin et la peinture aux Ateliers de Sèvres, depuis 2007.
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Gaël Davrinche - Peintre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°744 du 1 juin 2021, avec le titre suivant : Gaël Davrinche - Peintre