GENEVE - Le photographe russe Boris Mikhailov a dû attendre d’atteindre la cinquantaine pour commencer à exposer ses images, mais, depuis le début des années 1990, la plupart des grands musées de photographie lui ont consacré d’importantes expositions, à l’instar de la rétrospective organisée par le Fotomuseum de Winterthour en 2003. Aujourd’hui, une autre institution suisse, le Centre de la photographie de Genève, expose jusqu’au 26 février ses photographies et photomontages réalisés à partir de la série « Look at me I look at water » publiée en octobre 2004 par l’éditeur allemand Steidl. Ces clichés constituent pour Boris Mikhailov l’aboutissement d’une réflexion sur la perte d’identité après ses nombreux voyages et allers-retours entre l’Est et l’Ouest. « Les images décrivent un nombre d’états instables et aussi l’intensité de certaines recherches obscures, une recherche qui peut être aussi une sorte d’expérimentation », écrit le photographe en préface de l’ouvrage.
Parallèlement, Sergueï Wolkonska expose son travail sous le titre « Opatchitchi. Mémoire d’un document ».
Centre de la photographie, 16, rue du Général-Dufour, Genève, tél. 41 22 329 28 35
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États instables
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°207 du 21 janvier 2005, avec le titre suivant : États instables