Dès le premier jour, j’ai su que je voulais faire autre chose, sourit Éric Mangion, se souvenant de son passage en école de journalisme à Marseille. Il trouve toutefois le moyen d’y glisser un mémoire sur l’art contemporain. Dénicher, accompagner, diffuser, articuler, questionner, débattre, l’affaire de l’art en train de se faire et de se formuler l’occupe dès lors.
C’est en 1993 que lui est confiée la charge du Frac Paca. Suivront douze années à la tête de l’institution, durant lesquelles Éric Mangion poursuit « la diffusion activiste » déjà engagée. Autrement dit, faire circuler des œuvres sans oublier les productions de sens qui les accompagnent. Tissant un réseau sur l’ensemble de la région, les œuvres du Fonds prendront donc l’air. Souvent. Les expositions montrées dans les étroits locaux du Frac à Marseille seront l’expression de cette volonté d’inscrire l’art « dans une logique de débat », ne dédaignant pas quelques radicalismes.
Produire et programmer tout en tenant compte de la particularité bicéphale de la structure, telle sera la charge contraignante du tout nouveau directeur du centre d’art de la villa Arson à Nice, attelé à la fameuse école d’art fondée en 1970. Le plus stimulant, admet-il, étant de rendre opérant le lien entre les deux. En témoigne la toute première exposition annoncée en mars, qui rappellera en trois parties « en quoi l’objet d’art est objet de « “Transmissions” ».
1965 Naissance à Marseille.
1989 Diplômé de l’école de journalisme de Marseille.
1993 Directeur du Frac Paca.
2004 Parution de l’ouvrage 72 projets pour ne plus y penser.
2005 Directeur de la villa Arson de Nice.
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Éric Mangion
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Abonnez-vous dès 1 €Villa Arson, 20 av. Stéphane Liégeard, Nice (06), tél. 04 92 07 73 73, www.villa-arson.org. « Transmissions » à partir du 18 mars.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°576 du 1 janvier 2006, avec le titre suivant : Éric Mangion