Madrid. L’artiste espagnol est décédé à Madrid à l’âge de 81 ans.
Né pendant la guerre civile, il avait quitté l’Espagne franquiste pour la France après des études de journalisme. La fréquentation des peintres à Montparnasse l’incite à se consacrer pleinement à son art. Il se fait un nom dans le milieu en signant en 1965 avec Gilles Aillaud et Antonio Recalcati un grand tableau dont le titre dit bien les préférences d’Arroyo : « Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp ». Il pratiquait en effet une peinture figurative, faite d’aplats colorés et souvent porteuse d’un message. Volontiers rebelle, non sans humour, il était aussi l’auteur de livres autobiographiques. Ne voulant pas s’enfermer dans une seule discipline, c’était par ailleurs un sculpteur et un auteur de décors de théâtre. Il était revenu en Espagne après la mort de Franco et avait représenté son pays en 1995 à la Biennale de Venise. Sa dernière exposition avait eu lieu l’an dernier à la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence.
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Disparition d’Eduardo Arroyo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°509 du 19 octobre 2018, avec le titre suivant : Disparition d’Eduardo Arroyo