J’ai connu Élisabeth Joulia que nous appelions Babeth par des amis céramistes dont Valentine Schlegel que nous appelions Linou. La photo a été prise dans ma cour rue Daguerre, vers 1953-1954. Les vitres occultées étaient celles de mon labo photo. On nous prenait pour des sœurs. Même (petite) taille, même coupe de cheveux. Joulia était en visite car elle habitait déjà La Borne. Je l’ai revue là-bas, elle avait choisi une vie rude, elle était attachée à cette région de la terre de grès, elle faisait des pots mais déjà on sentait une recherche de rigueur qui l’a menée à créer des œuvres magnifiques, des rudes sculptures en grès qui gardent contact avec les formes et les produits de la terre... et des pierres.
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De la terre et des pierres
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°557 du 1 avril 2004, avec le titre suivant : De la terre et des pierres