Yishu 8 - Que rien de grand ne s’accomplisse dans le monde sans passion, Christine Cayol le sait bien : elle s’est installée en Chine en 2003, sans connaître un mot de chinois, suivre l’homme qu’elle aimait.
« Ce fut comme un voyage initiatique, dans un monde que je ne comprenais pas. C’était à la fois fabuleux et terrifiant », se souvient-elle. Celle qui avait étudié la philosophie et enseigné le français avant de créer un cabinet (Synthesis) pour accompagner les chefs d’entreprise dans leurs désirs d’innovation, a dû alors mettre en pratique ce qu’elle enseignait : « S’ouvrir, se décaler, accepter que les autres ne pensent pas comme nous. » Elle entreprend ainsi d’œuvrer pour la rencontre des cultures française et chinoise, deux mondes méfiants aux préjugés tenaces. « Heureusement, les artistes sont là ! », s’enthousiasme celle qui ouvre à Pékin, en 2011, Yishu 8, une maison des arts, lieu d’échanges culturels, d’expositions et de résidences où elle accueille des artistes français. L’exposition « Bons baisers de Pékin », qui vient de s’achever au Musée Guimet, témoigne d’une décennie de ces échanges culturels : pour célébrer le 10e anniversaire du prix Yishu 8 qu’elle a institué, vingt artistes lauréats, français et chinois, ont choisi des œuvres des collections chinoises du musée pour composer des cartes postales. Riche de ces rencontres, Christine Cayol publie aujourd’hui un neuvième ouvrage et pétillant premier roman, L’amour est un thé qui infuse lentement : elle s’y glisse avec sensibilité dans la peau d’un Chinois en France qui rencontre une femme française…
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Christine Cayol - Yishu 8
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°763 du 1 avril 2023, avec le titre suivant : Christine Cayol - Yishu 8