En 1892, lors de son premier voyage à Tahiti, Gauguin entreprend la rédaction de son premier livre illustré à l’aquarelle : Ancien Culte mahorie.
Moins célèbre que Noa Noa, le manuscrit conte la fable oubliée des dieux peu chastes de l’Olympe polynésien. Si le texte doit servir aux yeux du peintre de gage « scientifique » pour faire financer son retour en France, Ancien Culte mahorie, fortement inspiré d’un texte d’un ancien explorateur, est davantage à ranger dans la catégorie des poèmes ethnographiques que dans celle des récits ethnographiques. Les éditions Gallimard publient le fac-similé de ce petit cahier recouvert d’une étoffe, « vraisemblablement un morceau de serviette ou de nappe », explique Bérénice Geoffroy-Schneiter, qui signe la présentation avisée de ce texte aujourd’hui inscrit aux collections d’Orsay. Une manière pour le lecteur amateur d’approcher la matrice de l’œuvre primitive de Gauguin.
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Ancien culte mahorie
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°708 du 1 janvier 2018, avec le titre suivant : Ancien culte mahorie