Yoyo Maeght

Yoyo Maeght, la petite-fille du fondateur de la dynastie, assume fièrement l’héritage familial, aux côtés d’Isabelle, de Florence et Jules. La fratrie a grandi avec les artistes d’Aimé : Miró, Calder, Prévert, Chagall et côtoyé toutes les personnalités qui ont célébré la fondation. Cela forge le caractère et détermine un destin.

Très vite Yoyo délaisse les études pour s’investir dans les multiples activités de la famille. Car Maeght, c’est tout à la fois une galerie, un éditeur de livres et de lithographies, une collection qui fait le tour du monde et, bien sûr, la fondation à Saint-Paul-de-Vence.

Depuis le retrait de son père, Adrien, de la gestion courante, la troisième génération a pris les commandes avec Yoyo en première ligne. Car elle a de l’énergie à revendre, Yoyo. Elle voit grand et loin, loin jusqu’en Chine. Et entre deux déplacements, elle est juge au tribunal de commerce. Toutes ces expériences accumulées n’ont qu’un seul but : assurer la pérennité de la fondation, dont le financement est encore trop dépendant de la galerie. Yoyo Maeght travaille en ce moment sur un vaste Monopoly qui pourrait résoudre ce problème pour longtemps. Un pied de nez à l’adage qui voudrait que la troisième génération dilapide toujours l’entreprise créée par la première.