Politique culturelle

Entretien avec Jacques Rigaud

Trente ans de politique culturelle

Par Olivier Reneau · L'ŒIL

Le 1 avril 2002 - 3180 mots

A l’approche des élections présidentielles, il nous a semblé important de revenir sur la politique culturelle des trente dernières années, depuis que cette notion existe réellement. Responsable de 1981 à 1986 de la construction du Musée d’Orsay, aujourd’hui président du Frac Aquitaine et auteur de plusieurs ouvrages et rapports au gouvernement sur la politique culturelle, Jacques Rigaud en retrace l’histoire.

Quel est votre point de vue sur la manière dont les présidents qui se sont succédé ont abordé cette question ?
J’ai vécu ces trente années puisque je suis entré dans le monde culturel avec Jacques Duhamel, alors ministre de Georges Pompidou, en janvier 1971 et je n’en suis jamais sorti, occupant des positions variées, publiques et privées, nationales et internationales. Quand on essaie de dire l’essentiel, on observe que finalement, en dépit des alternances politiques, des changements de style inhérents à chaque président, il y a eu une remarquable unité de la politique culturelle. Et que sur bien des plans, elle a réussi. Il y a eu une formidable transformation du paysage culturel de ce pays. Renaissance de choses laissées un peu à l’abandon, je pense notamment aux musées, renaissance aussi du patrimoine. Il y a eu de gros efforts de restauration de nos « vieilles pierres » et de leur utilisation afin de les recycler dans la vie contemporaine. Dans certains cas pour y installer des administrations, mais aussi pour y créer des centres culturels, comme notamment les centres culturels de rencontre (la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon), ou encore les Abattoirs de Toulouse devenus un musée et les entrepôts Lainé à Bordeaux plus connus désormais sous le nom de CAPC. Par ailleurs, une véritable ambition culturelle s’est mise en place. C’est-à-dire l’idée qu’un gouvernement, qu’il soit de gauche ou de droite, doit avoir une politique culturelle. Qu’on ne peut pas laisser la vie culturelle à la loi du marché ou à un système banal de subvention mais qu’il y a de la place pour une inspiration politique. D’autre part, une idée de démocratisation qui vient de Malraux et qui n’est pas utopique mais qui consiste à dire que la culture est offerte à tout le monde : par des lieux et des méthodes appropriés, chacun doit pouvoir y accéder. Dans le système à la française, le rôle personnel du chef de l’Etat est très important dans ce domaine. La culture, en réalité, atteint tout juste 1 % du budget de l’Etat. C’est bien peu. Dans les grandes masses, c’est vraiment marginal. C’est en fait un petit ministère qui risquerait, s’il n’y avait pas de volonté politique particulière, d’être réduit à sa masse arithmétique. Lorsqu’un président de la République considère que le rayonnement de la France et ce qui fait l’unité nationale est en jeu, il accorde une importance réelle à la politique culturelle. Alors, elle atteint sa vraie valeur et son vrai niveau. Ce qui n’est pas sans poser de vrais problèmes en période de cohabitation. Car durant ces moments, il est des domaines comme la défense, la diplomatie où le président peut continuer d’intervenir, mais pour ce qui est du ressort de la culture, cela devient moins évident. Par conséquent, et sauf si on lui donne un musée en pâture, le président de la République est un peu exclu du jeu. Et donc ce soutien particulier de la politique culturelle retombe sur les épaules du premier ministre, s’il veut bien s’en occuper. Et si pour une raison ou pour une autre il n’y accorde pas en fait une vraie priorité, elle est tout simplement ramenée à elle-même, c’est-à-dire à très peu de chose par rapport aux grands enjeux politiques.

C’est vrai qu’il suffit parfois d’une prise de position ou de parole, d’un engagement marqué à soutenir tel ou tel projet pour s’accorder une très grande audience dans ce domaine.
De plus, du point de vue de l’Etat, la culture n’est pas seulement un secteur de l’action publique, c’est une dimension. Quand on parle d’équipements du type bibliothèques, musées, écoles d’art... il s’agit du secteur. Mais on ne peut pas concevoir une politique de l’éducation, de l’aménagement du territoire, de la communication, une politique étrangère, une politique sociale sans intégrer la dimension culturelle. Et c’est ce que l’on avait compris du temps de Pompidou et de Chaban-Delmas, à la suite des travaux d’une commission du Plan. Ainsi, on avait décidé sous l’autorité de Pierre Emmanuel la création d’un fonds d’intervention culturel, le FIC. Il s’agissait d’un fonds doté de moyens financiers propres d’environ 30 MF de l’époque (soit 30 millions d’euros actuels), gérés au niveau du premier ministre mais dont le secrétariat était assuré par le ministère des affaires culturelles. Il avait pour objet d’encourager les différents ministères à s’intéresser à la dimension culturelle de leur action. Cela a été une administration de mission légère, mais une tête chercheuse qui durant douze ans  (1971-1983) a formidablement fonctionné et a suscité des quantités de choses. Malheureusement, Jack Lang l’a supprimé sous prétexte qu’il avait créé une direction du développement culturel, qui selon lui, faisait double emploi. Ainsi, on a perdu la notion interministérielle de l’action culturelle, même si lui et ses successeurs ont tenté par d’autres voies d’intéresser à la culture différents ministères.

Georges Pompidou
Lorsque Georges Pompidou prend la présidence en 1969, après le départ du Général de Gaulle, nous sommes à un an des événements de mai 68 qui dans le domaine culturel ont constitué un choc. Chaban-Delmas est alors nommé premier ministre. On aurait pu imaginer qu’après le passage de deux personnages hors norme tels que le Général et Malraux, la nouvelle équipe renonce à l’existence d’un ministère de la culture, au profit d’un simple secrétariat d’Etat, rattaché à l’Education nationale comme avant 1959. Mais elle ne l’a pas fait. D’abord parce que Pompidou, qui avait été premier ministre pendant six ans, venait de dépenser toute son énergie pour la modernisation économique de la France. Etant lui-même un grand amateur d’art doublé d’un admirateur de Malraux, il s’était dit que c’était enfin à son tour de jouer et d’accompagner ce développement économique par une modernisation culturelle, pour redonner à la France son rang. Car il souffrait en silence que la France ne soit plus la référence dans ce domaine. Ainsi, à peine élu, il annonce de son propre chef la création du Centre Beaubourg, trois mois après son arrivée au pouvoir. Pensant aussi peut-être qu’il n’était pas un homme de la dimension de de Gaulle, qu’il ne laisserait pas dans l’histoire une trace à l’image de celle de son prédécesseur, il s’est sans doute dit que la culture pouvait être un bon terrain pour laisser une marque dans la mémoire nationale. Quant à Chaban, qui a fait beaucoup pour la ville de Bordeaux avec la culture – on lui doit notamment la création du CAPC –, il a pensé qu’une politique culturelle active permettrait de débloquer une situation ambiante très crispée. Donc, chacun avec ses raisons, l’un et l’autre se sont efforcés d’appliquer une politique culturelle audacieuse. Après avoir nommé à la culture Edmond Michelet, qui était un vrai gaulliste de la première heure mais qui n’est resté qu’un an car il est malheureusement très vite décédé, Pompidou et Chaban ont proposé à Jacques Duhamel de reprendre le flambeau. Duhamel était par ailleurs le chef de l’une des trois tendances de la majorité, il avait un vrai poids politique. Il savait bien qu’il n’avait rien à gagner à singer Malraux mais qu’en revanche il pourrait apporter quelque chose que Malraux n’avait pas : une très bonne connaissance de l’administration. « Je ne penserai pas au niveau de Malraux, je ne vivrai pas au niveau de Michelet, mais j’essaierai d’administrer ce ministère car c’est cela que je sais faire », avait-il annoncé. La vérité, c’est qu’avec les épreuves qu’il a subies, il a rejoint de très près ses deux modèles et a donné une crédibilité à ce ministère qui n’en avait guère auparavant. A ce sujet, on a souvent reproché à Malraux de ne pas tenir son budget mais il faut savoir qu’il préférait traiter directement ses besoins avec le Général plutôt que d’aller supplier Giscard, qui était aux finances.

Valéry Giscard d’Estaing
Le septennat de Giscard a été différent et, il faut bien le dire, assez décevant. Car s’il se piquait d’être un homme cultivé, et si personne ne peut contester que c’est un homme raffiné, on ne saurait dire qu’il soit très ouvert à la création, à l’audace. C’est plutôt un homme du patrimoine. Néanmoins, il a tout de même eu l’intelligence dans un premier temps de choisir pour la culture Michel Guy, qui était totalement extérieur au monde politique mais précédemment à la direction du Festival d’automne. Cet homme élégant et très porté sur toutes les formes contemporaines des arts a donné une espèce de modernité à la politique culturelle. Il l’a ouverte à toute une série de courants nouveaux. Cette période, de 1974 à 1976, lors du premier gouvernement Chirac, a donc été le seul grand moment du septennat de Giscard. Les années suivantes ont vu se succéder une série de ministres de la culture : D’Ornano, Françoise Giroud, Jean-Philippe Lecat, avec un très net accent porté sur le patrimoine. Il faut tout de même mettre à son actif la prolongation du projet d’Orsay, qui aurait d’ailleurs pu devenir un hôtel si Duhamel, dans les derniers temps de son ministère, n’avait pas inscrit la gare à l’inventaire des monuments historiques pour la sauver de la démolition alors prévue.

En même temps, n’y a-t-il pas eu quelques remises en question du projet du Centre Pompidou ?
Effectivement, Giscard s’était fait présenter le projet qu’il a jugé scandaleux et Chirac, par fidélité à Pompidou, a dû mettre sa démission dans la balance si le projet était arrêté. Mais en revanche, il a aussi permis le déploiement du projet de la Villette avec sa Cité des Sciences, qui était en suspens depuis 1970 avec le scandale provoqué par la non-considération des nouvelles contingences liées à l’abatage des bêtes sur les terres d’élevage. D’ailleurs, et paradoxalement, il s’agit presque du plus intéressant des grands projets de ces trente glorieuses car il n’était pas totalement prémédité d’avance. Quand on regarde aujourd’hui le complexe architectural de la Villette, il a formidablement bien évolué par rapport à ce qu’il était au départ, avec la Grande Halle, la Cité de la Musique, le jardin et aussi le Zénith.

François Mitterrand
La période Mitterrand a été une grande période. Pour toutes les raisons que l’on connaît déjà. D’abord parce que le parti socialiste, qui était un peu le « mur des lamentations » des artistes, avait développé une vraie réflexion, une vraie pensée. Par ailleurs, Jack Lang était rentré très tôt dans l’entourage proche de François Mitterrand. Je l’avais rencontré au début des années 70 alors qu’il était professeur de droit à Nancy et qu’il y avait développé un festival international de théâtre très prospectif. Puis Jack Lang est devenu parisien en prenant la direction du Théâtre de Chaillot. C’est Michel Guy qui l’a évincé de son poste et l’a conduit tout droit dans les arcanes du parti socialiste. L’un des moyens d’influence de Jack Lang, j’en ai moi-même été plusieurs fois le témoin, a été d’organiser pour Mitterrand des rencontres avec des personnalités du monde culturel, que celui-ci ne connaissait finalement pas, à l’exception de quelques écrivains. L’arrivée de Mitterrand au pouvoir était donc bien préparée d’un point de vue culturel. Il avait déjà une cour acquise et Jack Lang était pour ainsi dire dans la place. Ça a donc été cette grande période, avec ses engagements marquant comme ses excès, mais avec aussi un doublement du budget. Pour avoir approché et travaillé avec Pompidou et Mitterrand, je peux dire que ce sont des hommes qui avaient compris qu’ils avaient, dans le domaine culturel, entière carte blanche pour réaliser leurs rêves. Il fallait voir Pompidou devant la maquette du Centre Beaubourg ou Mitterrand lors de ses visites trimestrielles à Orsay. Ils seraient restés durant des heures à poser des questions sur les moindres détails. Lorsque Mitterrand est arrivé au pouvoir, il y a eu toute une série de conseillers qui ont essayé de le convaincre d’arrêter le projet du Musée d’Orsay, en prétextant qu’il s’agissait d’un projet giscardien et qu’il n’avait pas encore atteint le point de non-retour. Mitterrand est allé voir de lui-même le projet, a trouvé que c’était une bonne chose et a décidé de le continuer. Et pour montrer qu’il voulait abolir cette question de clivages politiques, Mitterrand avait même ajouté, au moment de me nommer : « Tel que je vous connais, je pense qu’il ne vous sera pas indifférent de vous occuper d’un projet qui se sera développé sous trois présidents. » Et il avait entièrement raison.

Pour mémoire, quand le Musée d’Orsay a-t-il été inauguré ?
Fin 1986, après le retour de la droite au gouvernement, avec un premier ministre qui est Jacques Chirac, un ministre de la culture qui est François Léotard mais un président qui est encore François Mitterrand. J’avais d’ailleurs demandé que l’on invite Valéry Giscard d’Estaing et tous les ministres de la culture qui s’étaient succédé depuis 1973.

Ce fut donc un projet d’assez longue haleine ?
Oui, mais il faut du temps pour réaliser ce genre d’entreprise. Pour l’anecdote, Jack Lang s’était un jour inquiété de la durée des travaux. Sentant sans doute le vent tourner à l’approche des élections législatives de mars 1986, il craignait que le musée ne puisse être ouvert avant cette date. Effectivement, et malgré des calculs savants, on ne gagnerait pas suffisamment de temps pour finir avant mars. Quelque temps plus tard, j’ai pris à part Mitterrand pour le sensibiliser au fait que l’on ne pouvait bâcler le travail sous prétexte politique. Il m’avait simplement répondu qu’il me faisait confiance pour faire au mieux. L’effet de cour dont on l’a souvent taxé avait heureusement ses limites et lorsqu’il s’agissait de véritables enjeux, il savait faire confiance aux experts.
Vous parliez des législatives de 1986, et cette date correspond un peu à la fin de la grande période Mitterrand, celle de l’essor culturel.
En effet. Par la suite, la France a connu une succession de cohabitations qui ont beaucoup bloqué les choses. D’autant que certains ministres de la culture n’ont peut-être pas été à la hauteur de la tâche. On se souvient encore des démêlés de Léotard avec l’audiovisuel. Evidemment, Lang est tout de même revenu de 1988 à 1993. Alors il y a eu le projet de la Grande Bibliothèque, qui symbolise la politique des grands projets du second septennat.

Jacques Chirac
On ne peut ignorer l’intérêt de Jacques Chirac pour les cultures exotiques. Il a donc su développer sa propre sensibilité et son propre imaginaire, mais il serait exagéré de dire que Jacques Chirac a été l’égal de Mitterrand sur le plan du discours culturel. Par ailleurs, du fait de la longue cohabitation avec le gouvernement de Jospin, la politique culturelle n’a jamais vraiment pu être l’expression de sa propre volonté. Néanmoins, il a toujours reconnu la nécessité d’une politique culturelle, et déjà, lorsqu’il était maire de Paris, il a pris de nombreuses initiatives dont il n’a pas à rougir. Il n’a jamais posé de problèmes à ce que Mitterrand avait mis en chantier, comme la Pyramide du Louvre ou le Musée d’Orsay. En fait, on pourrait dire qu’il a surtout donné des moyens d’agir, conscient du prestige que la culture occasionne. En somme, Jacques Chirac est capable de prendre la mesure des choses. D’ailleurs, n’a-t-il pas été le premier à prendre la parole contre Jean-Marie Messier lors des déclarations de celui-ci sur la mort de l’exception culturelle ?

Quelles conclusions pourriez-vous tirer de ces trente années de politique culturelle et comment voyez-vous l’avenir ?
Cette politique culturelle, marquée par une grande continuité, même si elle a évoluée, a tout de même été forgée dans les années 60-70 à une époque où les problèmes les plus aigus de notre temps ne se posaient pas. Je pense notamment à la mondialisation, l’exclusion dans tous ses aspects, la suprématie de l’économie de marché et les défis du multimédia qui n’existaient pas. La politique culturelle telle qu’elle fonctionne encore n’intègre pas ces grandes données. De fait, la politique culturelle du début du XXIe siècle a peut-être ses valeurs, mais reste décalée et s’essouffle. Et quand je regarde l’Etat aujourd’hui avec trente ans de recul, je constate qu’il n’a rien perdu de ses capacités d’empêchement mais qu’en revanche, pour l’innovation et la réforme, l’administration ne sait plus faire ou a en tout cas beaucoup de mal à discerner ces points quand ils se produisent sur le terrain. La première réaction de l’administration est souvent une réaction d’épouvante devant l’innovation. Mais il est vrai par ailleurs que l’administration a tellement à accomplir pour faire vivre l’existant comme les équipements ou les structures, qu’ensuite elle n’a plus d’énergie pour être aux aguets. C’est pourquoi je considère qu’il faut définir une politique culturelle en phase avec son époque. Mais l’Etat ne peut plus faire cela tout seul. Le mécénat d’entreprise doit permettre d’aider la société civile à réaliser cela. Il faut donc un gros effort pour sensibiliser les grands responsables à la nécessité d’un statut nouveau pour les fondations et un statut fiscal pour le mécénat qui permette aux entreprises comme aux particuliers de consacrer librement des sommes à la culture. Ce n’est donc pas par des subventions en plus mais par de la fiscalité en moins que l’on peut espérer un changement. Et il n’y aura notamment pas une relance du marché de l’art en France tant qu’il n’y aura pas une fiscalité adaptée.

Guide pratique

Jacques Rigaud est né en 1932 à Paris. Ancien élève de l’ENA, il est, en 1954, nommé auditeur au Conseil d’Etat. Il est directeur du cabinet de Jacques Duhamel entre 1969 et 1973 quand celui-ci est ministre de l’Agriculture, puis des Affaires culturelles. Sous-directeur général de l’Unesco de 1975 à 1978, il est ensuite conseiller spécial du ministre des Affaires étrangères, Jean-François Poncet. Nommé en 1980 administrateur délégué de la Compagnie luxembourgeoise de Télédiffusion et président de RTL radio en France, il exerce ces fonctions jusqu’en juin 2000. Il préside depuis sa création en 1979 l’association ADMICAL, consacrée à la promotion du mécénat d’entreprise. Depuis avril 2000, il est président du Frac Aquitaine. Il participe à la commission nationale des Centres culturels de rencontre (CCR).
De 1981 à 1986, il a eu la responsabilité de la construction du Musée d’Orsay et est l’auteur de plusieurs rapports au gouvernement sur la politique culturelle. Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris de 1958 à 1985, il siège aux conseils d’administration de la Fondation nationale des sciences politiques, de l’Alliance française, de France Telecom, de l’INA et du Festival de Cannes.

Il a publié les ouvrages suivants : La Culture pour vivre (éd. Gallimard, 1975), Libre culture (éd. Gallimard, 1990), Miroir des mots (éd. Robert Laffont, 1991) et les quatre derniers chez Grasset, Le Bénéfice de l’âge (1993), L’Exception culturelle (1995), Un Balcon sur le temps-roman (1999) et Les Deniers du rêve-essai sur l’avenir des politiques culturelles (2001).

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°535 du 1 avril 2002, avec le titre suivant : Trente ans de politique culturelle

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