Polytechnicien et ingénieur des Mines, Thomas Grenon a été nommé le 12 janvier administrateur de la Réunion des musées nationaux. Il occupa auparavant différents postes au ministère de l’Industrie, puis à celui des Finances, avant d’être appelé en 1995, à la Culture, où il fut en charge du budget, des relations sociales, des grands travaux, des nouvelles technologies et de l’international. Il rejoignit par la suite le secteur privé : Financière Agache, AXA France et la Royal Bank of Scotland. Il était, depuis 2003, le directeur général de la Cité des sciences et de l’industrie, où il apporta un nouvel élan. C’est également une tâche difficile qui lui incombera à la RMN. Si après plusieurs années de déficits importants, les résultats de 2003 affichaient un bénéfice d’1,4 million d’euros, ces chiffres demeurent fragiles. Thomas Grenon aura en charge le maintien du succès des expositions des Galeries nationales du Grand Palais et la modernisation des activités éditoriales et commerciales, afin de les adapter davantage aux attentes du public. Il devra en outre remonter le moral du personnel de la RMN, et renouer le dialogue avec les grands musées : Le Louvre, Orsay, Versailles et Guimet.
Mais le plus difficile est à venir : définir une stratégie.
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Thomas Grenon, un polytechnicien à la tête de la RMN
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°567 du 1 mars 2005, avec le titre suivant : Thomas Grenon, un polytechnicien à la tête de la RMN