Paris. L’association Juristes pour l’enfance avait saisi le juge des référés du Tribunal de Paris pour qu’il ordonne au Palais de Tokyo de retirer un tableau de Miriam Cahn qui y est actuellement exposé (jusqu’au 14 mai).
Le tableau représente une scène de fellation imposée à un enfant. Il est accompagné d’un cartel qui explique que l’artiste a réalisé ce tableau « après que les images du charnier de Boutcha [en Ukraine] ont été diffusées ainsi que des images de nombreux viols sur des femmes et des hommes ». La justice a débouté l’association, estimant que l’œuvre « ne saurait être comprise en dehors de son contexte et du travail de l’artiste ». Elle considère également que le Palais de Tokyo a pris toutes les mesures nécessaires pour isoler le tableau et avertir les visiteurs. Elle ajoute que le Palais n’a reçu aucune plainte de visiteurs concernant l’œuvre depuis le début de l’exposition.
Sollicitée à ce sujet par la députée du Rassemblement national Caroline Parmentier, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a affirmé : « Oui, l’art peut choquer, peut questionner, peut parfois susciter du malaise, voire du dégoût. Et la liberté d’expression et de création est garantie par la loi. »
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Tableau controversé de Miriam Cahn : la justice donne raison au Palais de Tokyo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°609 du 14 avril 2023, avec le titre suivant : Tableau controversé de Miriam Cahn : la justice donne raison au Palais de Tokyo