Les Rencontres d’Arles, c’est le temps des copains. Autour de Lucien Clergue et de Michel Tournier, il y a aussi Jean-Maurice Rouquette.
Conservateur du Musée Réattu jusqu’en 1996, il y avait dès 1965 « présenté en permanence des tirages photographiques originaux des plus grands photographes contemporains » comme le précise Jean-Claude Gautrand dans le livre anniversaire Avoir 30 ans. Chroniques arlésiennes, qui vient de paraître aux éditions Actes Sud. Ce musée, premier lieu d’exposition du festival, est aujourd’hui riche de plus de 3 000 œuvres, de Steichen à Serrano, de Sudek à Pierre et Gilles. D’ailleurs Jean-Maurice Rouquette devient le président des XVe Rencontres après la démission de Maryse Cordesse.
À la question « doit-on admettre au musée la photographie ou les photographes ? », celui-ci répond qu’« il faut avant tout reconnaître la valeur sociale du travail de l’artiste. » Et pour évoquer la bonhomie de l’ancien conservateur des musées d’Arles, à qui l’on doit la construction du Musée de l’Arles antique, Lucien Clergue n’hésite pas à parler de la « truculence de Rouquette ».
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Rouquette, le truculent
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Rouquette, le truculent