L’Unesco vient d’adopter une convention internationale pour sauvegarder le patrimoine subaquatique mondial des chasseurs de trésors.
Si certains États ont déjà pris des mesures pour préserver cet héritage dans leurs eaux territoriales, rien ne protège le patrimoine situé au fond des eaux internationales. C’est tout l’enjeu de cette convention, préparée depuis quatre ans par des experts de plus de 90 pays. Le texte, qui prévoit un pouvoir de sanction, entrera en vigueur quand vingt États l’auront signé. Le point le plus controversé est la priorité donnée à la préservation in situ qui revient, pour certains spécialistes, à livrer cet héritage à la destruction naturelle. Si plus de 60 000 pertes de voiliers et vaisseaux de guerre ont été recensées depuis le XVIe siècle, le nombre d’épaves non découvertes disséminées au fond des océans est estimé à trois millions.
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Protéger le patrimoine subaquatique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°136 du 9 novembre 2001, avec le titre suivant : Protéger le patrimoine subaquatique