NIMES
Riyad, Arabie saoudite. Il a fallu cinq années supplémentaires à Nîmes pour parvenir à intégrer la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Après une première tentative infructueuse en 2018, la Maison carrée a été inscrite sur la Liste par le Comité du patrimoine mondial, le 18 septembre, réuni pour sa session annuelle à Riyad (Arabie saoudite). L’ambitieux projet d’une inscription de l’ensemble du patrimoine romain (intitulé « l’Antiquité au présent ») a laissé place à une candidature plus raisonnable, centré sur le joyau nîmois, son temple impérial romain dont l’architecture a traversé les siècles sans altération. En 2018, lors de la 42e session du comité tenue à Manama (Bahreïn), les menaces que faisaient peser les grands aménagements du centre-ville (notamment le nouveau centre des congrès) avaient été relevées par l’Icomos (organe consultatif de l’Unesco pour le patrimoine mondial), qui avait alors demandé de différer cette inscription. En centrant la candidature sur la Maison carrée, Nîmes a résolu le problème, tout en poursuivant ses grands chantiers.
La France est également honorée d’une nouvelle inscription au patrimoine naturel, grâce à la montagne Pelée, le volcan éteint au nord de la Martinique. Lors de cette 45e session, les inscriptions décidées par les États membres du comité ont été, encore une fois, généreuses, à l’image du patrimoine astronomique de Kazan (Russie), inscrit malgré la recommandation de différer cette candidature émise par l’Icomos.
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Nîmes rejoint (enfin) la Liste du patrimoine mondial
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°617 du 22 septembre 2023, avec le titre suivant : Nîmes rejoint (enfin) la Liste du patrimoine mondial