La galerie Enrico Navarra a lancé, depuis quatre ou cinq ans, des opérations en Chine, à Taiwan et à Hong Kong. Même si, pour l’instant, elle estime que le marché y est inexistant, elle table sur un développement important dans un proche avenir.
Depuis quelques années, la galerie Enrico Navarra a réalisé un travail de promotion d’artistes occidentaux dans ces trois pays. Les retombées commerciales étant faibles, il s’agit surtout d’opérations de communication. De même, il n’existe pas encore en France, selon la galerie, de marché pour l’art contemporain chinois, essentiellement parce que cette création est méconnue. A contrario, des artistes comme Chu Teh-Chun ou Zao Wou-ki, installés en France depuis longtemps, sont aujourd’hui reconnus grâce à un travail de promotion directement accompli dans notre pays. En revanche, il est très difficile pour le moment de vendre les œuvres des jeunes artistes chinois. Consciente de la qualité de leur travail, la galerie entend s’appuyer sur une logistique préexistante. Elle collabore ainsi avec Hanart TZ, installée à Hong Kong et à Taiwan et qui a déjà organisé de nombreuses expositions, notamment en Allemagne et en Grande-Bretagne (lire page précédente). Ainsi, déclare M. Barth, de la galerie Enrico Navarra, “nous n’intervenons pas directement sur place ni ne faisons de découvertes. Nous faisons confiance à notre partenaire en Chine”. À la différence de nombreux marchands, notamment américains, il n’est pas question ici d’acheter les œuvres en lots. M. Barth estime que les œuvres des peintres qui vivent en Chine sont proches de celles des artistes occidentaux, mais ils auraient besoin de voyager : “Il s’y passe peu de choses d’un niveau international”. Si la galerie n’a pas participé à la dernière foire de Shanghai – c’était “trop compliqué” –, elle sera cependant présente au salon d’art contemporain de Hong Kong organisé en mai. D’ici là, elle accueillera à Paris, à la fin du mois de mars, les œuvres de Chu Teh-Chun.
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Navarra entre deux Chines
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°53 du 30 janvier 1998, avec le titre suivant : Navarra entre deux Chines