Photographie

Nan Goldin vend son cabinet de curiosités pour éponger ses dettes

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 8 avril 2009 - 250 mots

NEW YORK (ETATS-UNIS) [08.04.09] – Une partie de la collection d’objets insolites appartenant à Nan Goldin va être vendue aux enchères à Paris mi-avril, car la célèbre photographe a de sérieux problèmes d’argent.

Misty and Jimmy Paulette in a Taxi, Nan Goldin%26copy; Nan Goldin

La photographe américaine Nan Goldin va vendre 40 pièces de son cabinet de curiosités chez Christie’s à Paris parce qu’elle est ruinée, d’après une interview qu’elle a accordée au journal Telegraph. Totalement à cours d’argent depuis quelques temps, elle doit se séparer à contre-cœur d’une partie de sa collection d’objets incongrus amassés pendant des années.

Nan Goldin a vécu en France pendant des années et les objets mis en vente proviennent en partie de son appartement parisien. Parmi ceux-ci, des ivoires sculptés du XIXe siècle, des crânes, des figurines de la Vierge Marie, un agneau siamois à sept pattes… autant d’objets insolites qui ont influencé son travail de photographe.

Nan Goldin est né à Washington en 1953. A l’Ecole des beaux-arts de Boston, elle rencontre David Armstrong, Mark Morrisroe, Jack Pierson et Philip-Lorca di Corcia avec qui elle forme dans les années 1970 « le Groupe des Cinq de Boston », un collectif d’amis photographes qui partagent certaines thématiques, comme la marginalité, l’intimité, la violence, la drogue et le malaise de la société contemporaine. Célèbre pour « The Ballad of Sexual Dependency », une œuvre qu’elle a mis 16 ans à élaborer, elle travaille actuellement sur les cultures underground de Tokyo. Cet été, Nan Goldin sera présente à la 40e édition des Rencontres de la photo d'Arles.

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