POITIERS
L’université a porté plainte suite au vol de la sculpture de l’artiste britannique Matthew Ellis.
La sculpture, en forme de clitoris de Matthew Ellis, était accrochée en haut d’un mât sur le campus de l’université de Poitiers. Dérobée dans la nuit de samedi à dimanche, l’Université a porté plainte lundi 19 mars 2018, pour l’instant aucune piste n’a été évoquée.
La sculpture de 1,5 m avait été installée fin novembre 2017, en partenariat avec l’association Les ami.e.s des femmes de la Libération (LAFL), dont la vocation est la lutte contre la prostitution, l’excision et plus largement la violence faite aux femmes.
Conçue en acier inoxydable, l’oeuvre évoquait les outils de mutilation sexuelle et avait pour ambition de sensibiliser l’opinion publique à ces mutilations et aux violences dont certaines femmes sont victimes. Ce clitoris n'était pas le premier organe sexuel du campus, il avait rejoint la sculpture d’un phallus installé sur le campus par une confrérie (Bitards) à la fin des années 1970, qui a également déjà été vandalisé.
La détérioration d’oeuvres à caractère sexuel n’est pas inédite, l’oeuvre Dirty Corner, surnommée Vagin de la Reine, d’Anish Kapoor, exposée dans les jardins de Versailles a été vandalisée plusieurs fois lors de son installation en 2015, quand au Tree de Paul McCarthy, dont la forme évoque un sextoy, il avait été détérioré avant d'être retiré de la place Vendôme à Paris en 2014 pendant la Fiac.
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L’université de Poitiers perd son Clitoris géant
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