Le 12 mai, la première chambre civile de la cour d’appel de Paris a débouté la famille Wildenstein de son action en diffamation contre l’historien Hector Feliciano, confirmant un jugement du 23 juin.
Le fils et les petits-fils de Georges Wildenstein, Daniel, Alec et Guy, reprochaient à l’auteur du livre Le Musée disparu (éd. Austral, 1995) d’avoir écrit plusieurs passages portant atteinte à la mémoire de leur parent, au sujet de ses relations d’affaires avec l’occupant nazi. Tout en indiquant que « trancher la controverse historique » n’était pas de son ressort, la cour a estimé que les contacts directs et indirects entre Wildenstein et les nazis ne pouvaient pas être « qualifiés de manifestement erronés », comme le soutenaient les plaignants, et que l’historien avait « parfaitement rempli son rôle de chercheur ». Elle a condamné la famille Wildenstein, qui demandait 6 millions de francs de dommages et intérêts, à verser 10 000 francs à Hector Feliciano. « La cour a validé la méthode de travail d’historien d’Hector Feliciano ainsi que l’importance des archives anglo-saxonnes comme source d’Histoire », s’est réjoui son avocat, Me Antoine Comte.
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Les Wildenstein perdent en appel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : Les Wildenstein perdent en appel