UNION EUROPÉENNE
Une directive européenne va interdire dès le 4 janvier prochain de nombreux pigments utilisés par les tatoueurs.
Certaines encres utilisées pour les tatouages, jugées néfastes pour la santé, seront bientôt interdites dans les 27 pays de l’Union européenne ainsi qu’en Norvège, Islande et au Liechtenstein. C’est ce que prévoit un règlement européen, qui abaisse les seuils de 4 000 substances contenues dans les encres et interdit 25 pigments dans les tons rouges, oranges et jaunes. L’interdiction des tons bleus et verts est pour le moment reportée à 2023. Le règlement prévoit également de nouveaux étiquetages, plus exigeants sur le contenu des encres, en application dès le 4 janvier 2022.
Selon Karine Grenouille, secrétaire du Syndicat national des artistes tatoueurs et des professionnels du tatouage, il faut entre cinq et dix ans aux fabricants pour créer de nouveaux pigments alors qu’aucune encre, actuellement sur le marché, ne serait conforme au nouveau règlement. L’ensemble des encres achetées en 2021 seront donc inutilisables dès janvier 2022. De ce fait, le délai de mise en œuvre se révèle trop court pour permettre aux professionnels d’anticiper.
Les tatoueurs craignent de ce fait un retour à une pratique clandestine du tatouage. Face aux incertitudes engendrées par ces nouvelles normes, le syndicat relaie la pétition présentée sur le site du Parlement européen, visant à maintenir la légalité des différents pigments. Elle compterait aujourd’hui 170 000 signataires.
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Les tatoueurs bientôt privés de plusieurs pigments
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